MAGAZINE « POLKA »
Printemps 2022 / chronique
Dix ans de travail argentique sont compilés dans ce livre (…) d’une densité envoutante qui nous plonge dans un chaos urbain presque métaphysique. Au terme d’une séquence d’images optimiste où la lumière perce l’omniprésent voile opaque, le spectre de l’apocalypse flotte pourtant, telle une épée de Damoclès.
REVUE « PERSONA »
N°18 / Hiver 2022 / 3 pages / entretien avec Frédéric Lemaître
Déchirement humain et cris dans la nuit : l’univers de Stéphane Charpentier convoque l’homme dans sa tourmente intérieure face au chaos d’un monde en perdition. Alors chaque particule de sa photographie argentique tombe sur nos paupières afin de pénétrer notre conscience et nous laisser en éveil : « Le livre fait voir l’homme à la dérive dans ce tumulte et cette noirceur, mais il affirme aussi la beauté de la résistance humaine. »
Article sur The Eclipse paru dans Compétence Photo
Janvier 2022
“Empreintes d’une énergie aussi improbable qu’impénétrable, ses images n’ont de cesse de nous balloter entre des sentiments opposés, de l’évasion aérienne enchanteresse à l’amère magnétisation de troubles abyssaux. Faut il y entrevoir le cri de l’impuissance ou au contraire l’appel à une réinvention existentielle ?”
14 décembre 2021
“Les photos de Stéphane Charpentier sont savamment calibrées, proche de l’hypnose visuelle. Elles conjuguent une force onirique et un sens du politique.”
Article de Caroline Bénichou à propos de The Eclipse et de l’oeuvre de Stéphane Charpentier paru dans 9livesmagazine
24 novembre 2021
” Il y a des livres qu’on attend. Longtemps.
Là où d’autres se satisfont et se précipitent une fois trente photographies rassemblées, il est des photographes qui prennent le temps. Celui de sélectionner avec exigence, de savoir le pourquoi ce livre, de faire la rencontre avec l’éditeur qui saura saisir l’intention, l’écriture, l’homme, avec qui la connivence donnera lieu à un projet qui fasse sens. L’exigence n’est pas si fréquente.”
1er article sur The Eclipse paru dans L’Intervalle de Fabien Ribéry
16 novembre 2021
“Stéphane Charpentier a composé son livre comme on invente une musique d’initiation pour traverser le démoniaque. La rue et les cœurs brûlent, l’étendard n’est pas celui de la militance mais de la poétique absolue, l’Europe est une eau grecque irisée un matin de printemps, nous tentons de recréer de nouveaux rites sacrés sur les décombres des civilisations asphyxiées. En fin d’ouvrage, la retranscription sur de nombreuses pages d’entretiens enregistrés menés pendant des années par le photographe disent la fatigue, la peur du lendemain, la cruauté du capitalisme, la corruption générale, la détresse des exilés, l’incompréhension, la soumission humiliante, la catastrophe climatique.”