Voyage photographique aux confins de nos perceptions, DYSNOMIA brosse un monde où l’infiniment petit est immensité, où les forêts sont faites de la même matière que les étoiles et où le feu danse avec l’ombre des hommes. Alexandre Dupeyron sonde la substance secrète des choses, sans cesse mouvante et insaisissable, afin de nous mener au-delà de ce qu’elles semblent être.
DYSNOMIA, entre partition de musique et montage cinématographique
Le livre est pensé de manière cinématographique et musicale. Chaque photo est une note d’une partition analogique entre photographie et son. Reprenant les procédés cinématographiques, chaque image peut donner suite à une boucle d’images, formant un rythme où apparaissent des images intersticielles.
Les images ont toutes le même traitement et reprennent l’idée du format de la pellicule 35mm Dysnomia révèle ainsi plusieurs facettes, où fond et forme dialoguent.
La reliure japonaise permet par sa matérialité de lier les pages rectos et versos dans une continuité qui rappelle celle de la pellicule de film.
Le son généralement encodé au bas de la pellicule figure aussi au verso des images, les mots deviennent ondes sonores.